dimanche 16 août 2015

Eikenott - L'inaccessible salle de la SUVA – Comment on a volé leur dernier rêve à nos seniors et mobilité réduite


Bonjour à tous,


Parmi les innombrables promesses faites et non réalisées ainsi que normes SIA non respectées dans ce nouveau complexe Eikenott de Gland, figure en bonne place la salle de l'immeuble de la SUVA à l'Allée Louis Cristin 3.

Ce blog risque d'être un peu long pourtant non exhaustif, car un déroulement chronologique s'impose, mes lecteurs m'en excuseront certainement.

Pour raisons pratiques, les photos se trouvent en fin de blog

Préambule :

Cet immeuble a été cité comme immeuble destiné aux seniors et mobilité réduite. Malgré les loyers extrêmement élevés pour des personnes à petites rentes AVS ou mobilité réduite, dépassant largement leur budget ou ce qu'autorisent les prestations complémentaires, une partie des locataires a accepté de faire le sacrifice en échange de nombreuses facilités qui n'existent absolument pas, dont cette salle "aménagée" censée être un espace de détente à disposition. Nos petits vieux, seniors ou mobilité réduite, dont certains devaient quitter leur ancien domicile pour raisons de lieu non adapté ou trop éloigné de la civilisation et des choses pratiques, magasins, etc., ou d'autres se retrouvant seuls avec un conjoint défunt ou en EMS, se réjouissaient de pouvoir à nouveau se sociabiliser et échanger avec d'autres personnes, tout en vivant dans un complexe offrant des services adaptés à leur mobilité réduite, avec un référent ou animateur et quantité de services proposés.

Comme on l'a déjà vu dans ce blog, il n'en est rien. Non seulement tout ceci n'existe pas, mais tout est rendu extrêmement difficile pour ces personnes là. Si l'on y ajoute le mépris, la condescendance et le manque de respect envers ces personnes affiché par la Régie Foncia, les difficultés au quotidien qui les rendent malades, stressés en permanence depuis plus d'un an, la non disponibilité de cette salle et son absence d'aménagement en font un lieu inexploitable.

Ils ont tous fait confiance au simple nom SUVA, sa notoriété, ses publicités quasi quotidiennes sur la prévention, l'image bénéfique qu'elle veut bien se donner. C'est ainsi, qu'aujourd'hui, ceux qui se sont précipités pour la location se sont vus voler tous leurs rêves et que l'immeuble à ce jour est habité par environ 80 % de jeunes ou quadragénaires qui seraient tentés de soutenir les aînés dans leurs démarches revendicatrices, mais ne le font pas, car ils n'ont pas le même bail que nous et celui-ci stipule que si un senior nécessite l'appartement, ils doivent dégager… Parfaitement légal, mais d'une manipulation exécrable, sachant que le propriétaire ne veut plus louer aux seniors, je cite : "car ce sont tous des gens à problème".

Chrono :

A la visite des appartements en 10 minutes, devant passer par des chemins caillouteux dans un complexe encore en pleine construction, dangereux et non adaptés pour y accéder, sans panneaux autour du complexe pour indiquer où l'ont pouvait y enter, la Régie Comptoir Immobilier en charge des visites vantait cette salle de détente à disposition permettant aux personnes de l'immeuble de se réunir. Un formulaire sondage de la SUVA fut fourni et à remplir pour savoir que ce chacun aimerait en faire et quels services seraient nécessaires dans l'immeuble, citant un éventuel référent. Une belle brochure fut fournie, avec de belles photos de synthèse et de belles promesses. Il fut également invité à aller voir le site internet de Losinger-Marazzi sur le web pour de plus amples informations. Sur ce site figurait une belle vidéo de synthèse sur le quartier montrant clairement tout ce qui n'est pas.

Pendant cette visite, seuls les appartements du rez-de-chaussée étaient visibles.

Ayant réussi à obtenir les plans de l'immeuble en amont par mail, non sans de gros efforts, j'ai tout de suite vu ce que l'on pourrait faire de cette salle.

Lors de l'emménagement en mai 2014, la salle pouvait s'ouvrir avec notre clé d'appartement, une clé unique qui ouvre toutes les portes. C'est ainsi que nous pouvions constater que la salle était totalement vide, mais nous nous sommes dits qu'elle allait être aménagée sous peu.

15 jours plus tard, nos clés n'ouvrirent plus la salle de 110 m2 vide. Les serrures avaient été changées. Ah ! Sans nouvelles de notre Régie Foncia ni de la SUVA à ce sujet. Nous pûmes constater que Losinger-Marazzi se servait de "notre" salle pour ses réunions, rendez-vous d'affaires, promotion pour délégation d'architectes et propriétaires, agapes diverses et bouteilles de champagne :-) Lors d'un rendez-vous avec cette entreprise afin de régler certains problèmes d'accès extérieurs, je pus constater qu'ils avaient meublé cette salle à leur goût pour leurs réunions : canapés, fauteuils, télévision, écran de diffusion sur le mur, tables en verre sur tréteaux, chaises, tabourets de bar, et maquette du complexe.

La raison du changement de clés et l'inaccessibilité de la salle pour les locataires était donc là. Mais personne ne nous a prévenus, ni demandé l'autorisation d'utiliser cette salle destinée à notre détente et la réunion des locataires de l'immeuble.

Losinger-Marazzi a utilisé cette salle jusqu'en novembre 2014, soit pendant  environ six mois, privant par là-même les personnes âgées de l'immeuble ne serait-ce que de pouvoir aller voir les feux d'artifice du 1er août ou ceux de Paléo sur la terrasse, alors qu'il n'y a même pas un banc à disposition et adéquat pour ces personnes à l'extérieur dans la verdure ou les allées.

C'est ainsi que nos petits vieux commencèrent à déprimer, n'ayant autour d'eux aucun moyen à disposition de ce qu'on leur avait promis. La Coop n'était pas encore ouverte, la pharmacie et le tea-room non plus, le Centre médical idem. Enfermés dans un désert de sociabilité après avoir quitté des décennies de souvenirs et de lieux les portant pour des châteaux en Espagne. Adieu scrabbles, petit café en commun, lecture, découverte de compositeurs classiques, cours de langue, ateliers, etc..

Entretemps et en août 2014, je fis un rapport de 39 pages à la SUVA sur tout ce qui ne fonctionnait pas dans l'immeuble et dans le complexe pour les personnes âgées et à mobilité réduite. J'en profitais pour citer tout ce qu'il serait possible de faire dans cette salle moyennant quelques aménagements, car elle n'a pas été construite intelligemment pour pouvoir être une salle polyvalente et accueillir différentes activités en même temps. Séparation mobile nécessaire, les deux portes donnant toutes deux dans la même pièce… pas de réduit ou local pour y stocker du matériel, toiles de tente ingérables, on le verra plus loin.

C'est ainsi que je proposais :

-       cours de peinture, bricolage, langues
-       petits concerts acoustiques par élèves du conservatoire ou musiciens d'Eikenott ou de Gland (ce qui s'avèrera plus tard ingérable cause acoustique non pensée et compatible)
-       expositions de peinture par les élèves des Beaux-Arts ou école de peinture Vaud
-       démonstration de filage de laine par le Club de filage dont l'une de nos locataires senior fait partie
-       petit concert en faveur de la Fondation l'Espérance qui assure le transport à la déchetterie pour les aînés et mobilité réduite
-       créer la chorale d'Eikenott
-       création d'un blog des seniors d'Eikenott (petites annonces, échanges de services, réflexions, recettes, etc.)
-       cours d'informatique
-       possibilité de faire participer la Commune par divers moyens

Ceci tout en gardant un espace inaliénable aux locataires de l'immeuble pour leurs réunions, petits cafés, scrabble, jeux de cartes. Liste non exhaustive.

Je relevais aussi que je pouvais prendre en charge l'organisation gratuitement avec l'aide de quelques seniors pour autant que l'aménagement soit adéquat. Cette salle aurait pu, sous association à but non lucratif, subvenir à ses frais et ne pas être une charge pour le propriétaire, tout en permettant aux seniors de pouvoir en bénéficier et se réunir quand ils le veulent.

Ce rapport dans son ensemble ne fit l'objet d'aucune réponse écrite.

Je relevais aussi qu'il serait difficile de refuser l'accès à un handicapé, ce qui est illégal, pour les expositions, cours ou concerts ouverts également aux visiteurs extérieurs, car l'exiguïté de l'ascenseur ne permet pas d'y placer en même temps un véhicule électrique et un accompagnant ! Dans immeuble destiné à mobilité réduite, je le rappelle. Et même dans un autre lieu public, c'est la règle dans les normes, dans notre constitution ainsi que dans les droits de l'homme que les handicapés et personnes à mobilité réduite aient un accès aisé.

En novembre 2014 un règlement de la Salle fut placé par la régie à l'entrée de l'immeuble et sur la porte de la salle. Je demandais aussitôt à la régie de m'envoyer une copie par mail, afin de pouvoir l'imprimer pour les personnes de l'immeuble à la vue déficiente, incapables de lire un règlement affiché sur un mur à une hauteur non adéquate à leur vue ! Démarche inutile, je ne reçus rien.

Le règlement stipule entre autres :


Qu'il faudra réserver la salle une semaine à l'avance !!! pour faire un scrabble et boire un petit café ? voilà qui est risible ; que la salle sera aménagée tables et chaises pour 30 personnes et dans une lettre annexe que le détenteur de la clé sera le concierge qui est une entreprise de nettoyage qui n'est pas sur place et qu'un état des lieux devra être fait avant et après utilisation. Ah bon ?

La seule personne qui ait fait un état des lieux écrit, c'est moi, à la première utilisation, envoyé à la Régie Foncia et à la SUVA constatant de nombreux défauts ou manque de clés pour ouvrir ceci ou cela. Un petit merci de la Régie ou de la Suva ? Non. Même pas un accusé de réception.

J'organisais donc avec réservation cette salle pour la première utilisation le 9 novembre 2014, avec l'aide de quelques dames seniors et plus jeunes de l'immeuble dans le but de réunir tous les locataires déjà en place pour un apéro et collation, qu'ils puissent faire connaissance, enfin, dans la salle attique qui leur est destinée. 30 inscrits, 25 présents, heureux de pouvoir se rencontrer, échanger, jeunes, quadragénaires, soixantenaires, aînés, et même notre doyenne de 99 ans en fauteuil roulant, amenée par ses enfants, aujourd'hui décédée. Quel plaisir pour tout ce monde, ce fut une grande réussite. Plusieurs locataires apportèrent aussi de la nourriture et boissons, si bien qu'il y en avait pour 50 personnes et qu'une grande distribution s'imposa à la sortie.

Le constat en faisant l'état des lieux était que cette salle était VIDE ! ou presque. Seules 13 chaises branlantes et 4 tables aux lourds plateaux de verre sur tréteaux et impossible à bouger, ont été laissées là, par Losinger-Marazzi, pensant bien faire.

Il aura fallu y monter, chaises ou fauteuils avec accoudoirs et coussins pour les personnes âgées, tables d'appoint à roulettes, vaisselle couverts et verres en plastique, couvertures pour protéger les plateaux de verre des tables, etc. La salle est dépourvue de tout meuble apporté par la SUVA, pas d'assiettes, pas de verres, pas de couverts, si bien que je me demande à quoi peut bien servir la machine à laver la vaisselle installée dans la cuisine avec une cuisinière à induction, totalement incompatible avec les personnes qui ont un pacemaker, un défibrillateurs ou des prothèses métalliques selon les recommandations de l'OFAS. Comme d'ailleurs dans tous les appartement de cet immeuble censé être destinés aux seniors et mobilité réduite.

La réflexion n'est plus de ce monde.

Croisant ce jour là dans le quartier le responsable Eikenott de Losinger-Marazzi, sans doute honteux et confus d'avoir squatté notre salle pendant des mois, celui-ci me fit - voyant ma mine fatiguée et dépitée et auquel je relatais la déprime de nos seniors - une proposition alléchante : "Faites-moi une liste de vos besoins pour cette salle et Losinger-Marazzi y participera en partie. Nous l'avons construite pour que les locataires de l'immeuble puissent en bénéficier, sinon nous aurions conçu cet espace pour en faire un appartement attique".

J'organisais donc un sondage dans l'immeuble pour connaître les souhaits des locataires concernant l'aménagement. Peu répondirent, 2 ou 3, las sans doute de n'avoir jamais aucune réponse à rien ou las de lire les différentes informations utiles que je posais régulièrement dans l'entrée car personne d'autre ne le faisait. Une locataire proposa de donner deux fauteuils Voltaire pour un petit coin lecture, une autre proposa de donner de beaux livres illustrés pour une bibliothèque commune. Je remis donc une belle liste des besoins à notre constructeur par mail avec copie à la Régie Foncia et à la SUVA, après une grande et longue recherche sur internet dans les sites d'ameublement pour trouver quelques meubles à un prix correct et adéquat aux personnes âgées, mais ce n'était pas la bonne période pour glaner et faire un devis précis. J'avais néanmoins trouvé des tables sur roulettes chez IKEA qui auraient été idéales, facilement déplaçables et pas chères et quelques autres babioles pour le début du devis.

Losinger-Marazzi trouva ma liste cohérente pour une salle et terrasse de cette importance, me proposa une somme de Fr. 1'500.00 pour sa part qui couvrait une toute petite partie des besoins, mais c'était mieux que rien et aurait permis quelques tables et chaises adéquates pour les aînés et vaisselle/couverts. Il me fit savoir que l'animatrice du quartier pourrait m'emmener en voiture et m'accompagner pour faire les premiers achats nécessaires.

Qu'avais-je fait là avec cette liste ? Un crime de lèse-majesté qui me valut 3 mails incendiaires de Foncia, menaçant de nous retirer la salle si nous ne respections pas le règlement et nous interdisant d'y placer des meubles… et trouvant indécent le fait de vouloir mettre une bibliothèque dans un lieu destiné à la détente (sic). J'avais en même temps proposé que quelques seniors de l'immeuble aient la responsabilité de la clé à tour de rôle pour faciliter son accès.

J'écrivais donc au responsable de Losinger-Marazzi pour lui demander de garder cette somme en attente de savoir ce que la SUVA voulait réellement faire de cette salle puisqu'elle ne voulait pas qu'on l'aménage nous-mêmes tout en ne le faisant pas elle-même.

Le panneau d'affichage ne permet en rien d'écrire ce qui a été mentionné dans le règlement, il n'y a pas la place pour cela. Il n'autorise pas non plus à réserver la salle pour deux heures, alors que d'autres pourraient en avoir besoin le même jour à un autre moment. Seule la journée complète est possible. Cette absence de sens de l'organisation dépasse mon entendement.

Notre régie a même refusé de nous fournir un matériel de nettoyage adéquat pour grande salle, si bien qu'après utilisation, on doit passer une serpillère adéquate à un 2,5 pièces. Cette salle fait 110 m2, la terrasse fait 100 m2 en béton brut et n'a pas une simple chaise en plastique ni un point d'eau pour y mettre un jet !

J'organisais également le 28 décembre, un petit atelier peinture-bricolage-collage pour les personnes de l'immeuble avec l'aide d'une personne résidant dans l'immeuble protégé voisin mieux spécialisée en collage que moi. Petit comité, sympathique, dans le but de "retrouver son âme d'enfant" et de faire du grand n'importe quoi, de laisser la créativité s'exprimer. Certains n'osèrent pas mais regardèrent, d'autres préférèrent faire des délicieux gâteaux pour tous les autres. C'était sympa, revigorant. Oublier Eikenott un temps.

Un autre rendez-vous dans cette salle eut lieu avec l'Association Vivag qui désirait la visiter et l'utiliser parfois pour de petites animations. Mais en voyant la salle vide de tout aménagement ainsi que l'acoustique ingérable de résonnance qui fait que lorsque 3 personnes parlent en même temps plus personne n'entend rien, ils renoncèrent. Dommage pour nos petits vieux qui ne peuvent prendre le bus pour se rendre aux diverses réunions de cette association, trop fatigués pour cela.

De toute évidence, non seulement la SUVA n'a pas aménagé cette salle puisque les seuls meubles existants et ingérables ont été laissés par Losinger-Marazzi qui aurait mieux fait de les enlever, mais refuse que nous le fassions nous-mêmes ou avec l'aide de l'extérieur et envisage probablement d'en faire une toute autre utilisation que celle qui était prévue et promise ! Les petites réparations, ou manque de clés cités dans le premier état des lieux pas résolus. Le faux plafond au dessus d'énorme porte coulissante lourde séparant la cuisine, se cassait la figure à la deuxième utilisation.

Il eût été facile dans le cadre d'une association de faire participer aussi d'autres associations, fondations, entreprises ou magasins par des dons en matière pour l'aménagement. Mais la porte est fermée totalement au dialogue à ce sujet, comme à tous les autres concernant cet immeuble avec le propriétaire et la régie qui nient systématiquement leur responsabilité en tout ce qui concerne cet immeuble.

La SUVA et FONCIA ont volé leurs derniers rêves à des personnes âgées et à mobilité réduite tout en les empêchant de les réaliser par eux-mêmes et en encaissant des loyers exorbitants pour des promesse d'envol. Pour exemple, les 2,5 pièces de 53 à 55 m2 varient entre Fr. 1'635.00 et 1'715.00 cc par mois selon l'étage.

Ils leurs ont volé leur fin de vie en paix, en convivialité. Comment ceux-ci après avoir laissé tout un passé derrière eux, fatigués des combats incessants dans ce quartier ou dans leur immeuble pour faire valoir leurs droits, pourraient-il encore avoir la force et les moyens financiers de déménager ailleurs même si certains le souhaiteraient ? De se battre juridiquement contre des mastodontes ? C'est le deuxième été que cette énorme salle ne peut être utilisée, faute d'aménagement. A peine une fois par mois. 110 m2 voués à l'abandon.

J'aurais souhaité qu'au moins cette salle soit portes ouvertes pendant les différentes fêtes, Pâques, Noël, Nouvel-An, 1er août, pour que les personnes seules puissent s'y rejoindre, mais elle est toujours réservée pour les fêtes par certains jeunes de l'immeuble qui se soucient peu de la solitude des seniors dans un immeuble qui leur est pourtant destiné. Certains autres jeunes sont seuls aussi dans cet immeuble et aimeraient bien y monter un moment après leur travail pour voir si quelqu'un est là et boire un café, discuter un moment avec les plus âgés. Dans un quartier qui se veut multi générationnel et solidaire, tout est fait pour que cela ne puisse exister.

Tout porte à croire que la SUVA aimerait en faire une autre destination que celle qui avait été promise et initialement prévue en prenant pour prétexte que cette salle n'est pas utilisée, mais pour cause ! Comment utiliser une salle vide de tout aménagement, avec un tel règlement ?

Merci à tous mes lecteurs de m'avoir lue en entier et jusqu'ici ! N'hésitez pas à commenter et si vous voulez que votre commentaire passe, cliquez en premier sur le choix en dessous de la petite fenêtre : anonyme, google, fb, etc. avant de l'écrire. Petit bug de l'interface sinon, elle ne reconnaît même pas si vous êtes déjà connecté à google et si vous ne faites pas cela, ce que vous avez écrit disparaît.

Les photos :

La salle, les armoires, les tiroirs, la terrasse vides :
 
Les seuls meubles existant laissés pensant bien faire par Losinger-Marazzi : 4 tables lourdes en verre sur tréteaux - 13 chaises branlantes et inadéquates aux personnes âgées, soit 16 places assises table et 13 chaises en lieu et place des 30 places assises promises par la SUVA
l'aménagement de la cuisine
Pas ce couverts ni de casseroles
Les assiettes et verres ???



La terrasse vide de tout et un pauvre Areca mort de soif depuis 2 ans, terrasse de 100 m2, inutilisable faute d'aménagement même minimal
Faux-plafond réparé depuis


Préparation de l'apéro après avoir monté fauteuils, chaises, tables d'appoint

Petit atelier improvisé avec ces dames




La salle à ce jour, avec les lourdes tables en verre contre le mur, déplacées par les jeunes à dernière utilisation qui n'ont pas compris que des personnes âgées ne peuvent pas bouger ces tables !!!



Et pour illustrer musicalement ce blog :

L'inaccessible étoile de Jacques Brel :


A bientôt

Le Tigre
 

3 commentaires:

  1. C'est froid, triste... A ce prix-là, mieux vaut choisir l'enfer.

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    1. Pas faux, en enfer il fait au moins chaud l'hiver :-)))

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  2. Situation consternante... suis admirative de ta force de volonté et des idées lumineuses qui t'animent pour le bien de tous. Mais l'inertie et la mauvaise volonté de ces personnes qui refusent de se poser les bonnes questions et qui agissent comme des fonctionnaires aux ordres de "faut pas trop m'bouger parce que je pourrais tomber et me creuser le crâne serait préjudiciable" ils n'ont pas la force de conviction de Brel.... hélas.
    Gros becs

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